RACB NATIONAL TEAM

Yani Stevenheydens se faisait une joie d’arpenter la piste de Misano dans le cadre du championnat de France de F4. Le représentant du RACB National Team a quitté la piste italienne avec un sentiment mitigé: d’un côté, des ennuis mécaniques ne lui ont pas permis de s’exprimer pleinement. De l’autre, il a de nouveau prouvé sa pointe de vitesse sur un tracé rapide.

Un week-end à oublier ? En tout cas si on considère le résultat final du meeting à Misano ce week-end. Sur le plan mathématique, Yani Stevenheydens n’a pas rencontré la réussite espérée. Et pour cause… Notre compatriote a été confronté à l’une des lois les plus injustes des sports mécaniques: un pilote, aussi performant qu’il soit, est tributaire de sa machine.

«J’ai subi des problèmes de freins en qualification», explique le jeune Belge. «Au terme du week-end, je peux dire que c’est ce qui a déterminé mon résultat global en Italie. Mais je veux garder l’aspect positif de ce déplacement. Dans la première course, j’étais 23e sur la grille de la course 1 et j’ai coupé la ligne en 9e position. J’ai le sentiment d’avoir prouvé ma pointe de vitesse.»

Dans les deux épreuves suivantes, par contre, notre compatriote n’a pas pu briller. «Les sprints 2 et 3 ont été émaillés d’une foule d’incidents. Dès le départ de la course 2, des incidents ont perturbé son bon déroulement. De nombreuses apparitions de la Safety Car ont neutralisé la course. Comme il était impossible d’aller chercher de gros points, j’ai préféré renoncer pour préserver mes pneus. Malheureusement, je n’ai pas pu exploiter ces gommes dans le dernier round dont le scénario était quasiment similaire à l’épreuve juste avant.»

En sportif de haut niveau qu’il est, Yani Stevenheydens se concentre désormais sur le prochain rendez-vous à Ledenon fin septembre.

(communiqué de presse)